Les fables d’orthographe

Dans le paradis des mots, se partage une passion : celle de l’exploration des suaves sonorités du français pour recouvrer l’envie de se réconcilier enfin avec la tant redoutée orthographe française.

Mais qui a parlé d’aider le démissionnaire de la langue à parfaire son orthographe sans y trouver du plaisir ?

Certainement pas Jean-Vincent Voyer, l’auteur, qui s’est amusé à faire un petit pied-de-nez admiratif à notre ami Jean si connu pour ses fables à la moralité intemporelle.

Nos sens sont titillés, et on rit, et on danse à tue-tête dans nos têtes en ébullition qui s’agitent au doux son du « ver vert qui va vers le verre »… pour nous faire chasser à jamais cette confusion orthographique qui règne chez les homophones.

Au détour d’assonances et d’allitérations bien pensées, « Les fables d’orthographe » conduisent en un ton affable vers toutes les dissemblances de la langue de Molière… ou plutôt de La Fontaine.

Soixante-quinze… c’est le nombre de fables en rimes que propose cet ouvrage. Et après chacune d’entre elle, l’auteur vous offre un rappel de la règle évoquée par la fable, avec un « petit texte à observer » très visuel pour voir ou revoir la différence de sens et d’orthographe entre mots dont la prononciation est identique.

Dans cet océan de subtilités, sont abordées toute une tripotée de règles : négation, pluriel des mots en –ail, ponctuation, verbes pronominaux, accents, féminin des noms, et j’en passe.

Tout est fait dans l’amusement pour retenir avec la mémoire des rimes.

L’humour est assurément le fil rouge de cet ouvrage pour petits et grands. Il vous permettra d’appréhender le sujet sérieux et bien complexe de la langue française avec légèreté tout en vous rendant acteur de votre (ré)apprentissage (mémoires visuelle et auditive étant particulièrement sollicitées au travers des fables).

Et comme le dirait Lawrence Durrell, il faut affronter la réalité avec une pointe d’humour ; autrement, on passe à côté.

Cette réalité, et cette bonne humeur, vous pouvez les obtenir en format e-book, ou, pour ceux qui aiment toujours feuilleter, en un livre de 130 pages…

Alors, merci à Jean-Vincent Voyer de ne pas nous faire passer à côté de la beauté de notre merveilleuse langue.